L’Italie veut réduire les prix des aliments vendus sans emballage

En Italie, la nouvelle coalition gouvernementale a décidé de s’attaquer à la crise climatique.

Le gouvernement Conte II a introduit un projet de loi qui inclut diverses incitations financières à la réduction du plastique et à la diminution de l’usage de la voiture et des cyclomoteurs.

Mais, ce n’est pas tout. Le gouvernement italien veut également réduire le prix des denrées alimentaires et des détergents vendus sans emballage.

Mesures

Les acheteurs italiens pourraient bientôt bénéficier d’un rabais sur les produits vendus en vrac dans le cadre d’une série de mesures qui devraient être approuvées par le gouvernement.

Cette initiative inciterait les commerçants à réduire le prix des denrées alimentaires et des détergents vendus sans emballage, ainsi que des boissons, shampoings et autres liquides vendus dans des distributeurs ou dans des récipients réutilisables.

Le gouvernement italien veut également fournir des cartes d’abonnement aux transports en commun aux personnes qui cessent d’utiliser leurs voitures, cyclomoteurs ou scooters. Un investissement de 20 millions d’euros dans des bus scolaires électriques et hybrides, un plan de reboisement urbain et une campagne environnementale dans les écoles sont également prévus.

Urgence climatique

‘Nous avons des normes qui contrecarreront l’urgence climatique à 360 degrés’, a déclaré le ministre de l’Environnement, Sergio Costa.

Giuseppe Conte a expliqué lors d’une conférence que l’Italie souhaitait devenir un chef de file en matière d’économie durable. Avant que son gouvernement ne soit élu en septembre, il avait promis de faire de l’action environnementale une priorité. Conte a également lancé un appel à une action urgente lors du récent sommet des Nations Unies sur le climat, à New York.

Luigi Di Maio, dont le parti, le Mouvement des cinq étoiles (M5S), a longtemps donné la priorité à l’environnement dans sa campagne, a déclaré que le projet de loi sur le climat représentait ‘la nouvelle vision d’une Italie verte’ qui placerait le pays au premier plan en Europe.

‘Il est difficile d’évaluer le type d’impact que chaque mesure aura, mais ce décret est un début’, a déclaré Gianfranco Pellegrino, professeur de politique, spécialisé dans le changement climatique, de l’Université Luiss à Rome. ‘Le ministre de l’Environnement prend le changement climatique au sérieux, ce qui constitue une amélioration par rapport aux ministres précédents. Nous avons besoin d’une loi parce que nous ne pouvons pas faire face à l’urgence climatique sans législation.’

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