Ça y est ! Une application de rencontres basée sur l’ADN

Une start-up de Boston travaille actuellement sur une application de rencontres qui utilise votre ADN pour des « matches » optimaux. On ne connaît pas encore la date de lancement pour Digi D8. Mais le concept déclenche déjà un torrent de critiques.

En fait, il n’était pas prévu de présenter l’application au grand public pour le moment. Mais dans une interview donnée à l’émission 60 Minutes de la chaîne américaine CBS News, le créateur et généticien George Church en a accidentellement fait mention.

Son laboratoire planche sur une application de rencontres qui pourrait éliminer le risque de maladies génétiques. Les utilisateurs devraient d’abord faire décoder leur ADN. Ensuite, les créateurs de l’application utiliseront ces informations pour optimiser les ‘matches’.

Concrètement : deux utilisateurs porteurs de la même maladie génétique ne seraient pas proposés comme possibles partenaires. Les chances que leur progéniture soit atteinte de la maladie s’ils avaient des enfants sont trop grandes.

La lecture du génome coûte environ 750 dollars. Selon Church, il s’agit d’un coût qui peut être couvert en facturant un abonnement aux utilisateurs.

‘La science est votre équipier’

Le concept a rapidement été critiqué. Le terme ‘Eugenics’ est revenu en boucle sur Twitter. Un chroniqueur de Vice News a qualifié le projet de ‘développement épouvantable qui attaque les groupes marginalisés’.

https://twitter.com/NyleDiMarco/status/1204057641699274752?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1204057641699274752&ref_url=https%3A%2F%2Fbusinessam.be%2Ftoekomstige-datingapp-screent-uw-dna-voor-optimale-matches%2F

Church a rétorqué en créant une FAQ. Il y explique qu’un utilisateur serait toujours compatible avec 95% des autres utilisateurs, entre autres choses. De plus, seuls les « matches » les plus risqués sont exclus.

Le lancement de l’application – avec comme slogan ‘La science est votre équipier’ – n’est en aucun cas imminent. Mais il pourrait ne plus tarder. Les nouvelles technologies ne sont pas nécessaires, dit Church. Il ne reste plus qu’à les combiner dans une seule application.

Plus